La Guinée, nation ouest-africaine autrefois secouée par des tumultes politiques et des régimes oppressifs, se retrouve désormais confrontée à une série d’incendies criminels d’une ampleur sans précédent. Ces flammes dévastatrices, qui ont englouti des infrastructures cruciales et causé d’innombrables pertes matérielles et humaines, soulèvent des questions alarmantes quant à leurs origines et leurs motifs.
Depuis les premières flambées, les Guinéens ont été plongés dans un climat de peur et d’incertitude, se demandant qui se cache derrière ces actes malveillants et quelles sont leurs intentions. Les incendies, qui ont débuté avec la destruction du seul dépôt d’hydrocarbures du pays à Kaloum en décembre 2023, ont depuis ravagé diverses installations vitales à travers le pays, y compris des entrepôts, des marchés et même des institutions gouvernementales. Les zones touchées incluent Kaloum, Madina, Kounsitel dans la préfecture de Gaoual, ainsi que le camp militaire Samory dans la commune de Kaloum et l’université Lansana Conté de Sonfonia.
Alors que la nation guinéenne pleure ses pertes et tente de se reconstruire, les regards se tournent vers les possibles instigateurs de ces atrocités. Des allégations ont émergé, pointant du doigt les partisans de l’ancien président Alpha Condé, dont le règne a été marqué par la controverse et la division. Certains affirment que ces incendies pourraient être une tentative de déstabilisation du gouvernement actuel dirigé par le président autoproclamé Mamady Doumbouya, qui a renversé le régime précédent en 2021.
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